Merci Thomas Appleby pour cette pépite :
mettez-vous à trois et posez-vous ces deux questions :
- quelles caractéristiques me permettent de qualifier tel membre du trio (dont moi même)
- quel rôle lui irait bien (dont moi même).
puis débriefez.
En prime, quelques conseils de Thomas :
- Cela marche bien si les gens se connaissent un peu.
- le principe est qu’à trois on évacue un certain nombre d’angles morts, a priori
- l’autre principe est que le potentiel se libère lorsqu’on casse la relation projective entre le réel et l’image que nous avons de nous.
Ce que j’aime bien dans cette pratique :
- la séquence caractéristique – rôle
- créer un niveau d’intimité et de liberté de parole en peu de temps
- préparer le terrain pour un « team charter » de qualité (un template pour faciliter l’expression des éléments constitutifs d’une équipe qui s’apprête à s’emparer d’un projet
- le lien avec une étude incroyable selon laquelle en réponse à une question arithmétique de base, plus de 70% des répondants se trompent alors qu’en trio, le taux tombe à 0%. Carrément. L’incitation, ainsi, à confronter les points de vue.
Ce que nous pourrions imaginer :
- ritualiser la minute angle mort (cf fenêtre de johari) et éclairer régulièrement quelque chose que je ne connais pas de moi par un feedback orienté
- trouver d’autres « pré-exercices », comme autant de SAS pour réussir un atelier très important et qui ne peut tolérer de battement ou de comportements limites.
- Ainsi, si nous voulons réussir une séquence de priorisation, forcer les participants par je ne sais quel procédé à ne rien ajouter sans avoir préalablement enlevé quelque chose.
- si nous voulions réussir une séquence lors de laquelle il faut accepter la divergence d’opinion, jouer avec les « oui et » (vs « oui mais ».